n°16 de 2018
éditée par
Société Botanique de Franche-Comté (SBFC)
2, Chemin de la Chapelle
25580 ECHEVANNES
Contact : max.andre@wanadoo.fr
Site : http://conservatoire-botanique-fc.org/espace-botanistes/sbfc-societe-botanique-franche-comteSOMMAIRE :
Un manuscrit botanique inédit de Jean-Jacques Chifflet (1588-1673), Hortus florum agri sequanici ANDRE M. et ANDRE G.
Jean-Jacques Chifflet est parmi tous les illustres membres de la famille Chifflet le plus célèbre.Ce bisontin, formé dans les meilleures universités européennes, à la…Crypsis alopecuroides (Piller & Mitterp.) Schrad., une redécouverte pour la Lorraine PAX N.
Les Nouvelles archives de la flore jurassienne et du nord-est de la France, n°16.Cet article relate les circonstances de la découverte de Crypsis alopecuroides, espèce non revue en Lorraine depuis le XIXe siècle sur le site de l’étang de Réchicourt-le-Château en…Le souchet doré, Cyperus esculentus L. var. leptostachyus Böck = Cyperus aureus Ten. var. leptostachyus, nouveau taxon pour l’Alsace et les Vosges du Nord PAX N.
Le souchet doré à épis grêles a été observé par l’auteur dans un champ de maïs à Woerth dans le Bas-Rhin en grandes populations le 25 juillet 2018. C’est une nouvelle espèce pour…La cardère raide, Dispacus strigosus (Roemer & Schultes) Holub, nouvelle espèce pour la France PAX N.
La cardère raide, originaire d’Ukraine et du sud de la Russie, a été découverte par l’auteur en août 2016 dans la vallée du Rupt de Mad en Meurthe-et-Moselle. Des prospections…Le solidage à feuilles de graminée, Euthamia graminifolia (Nutt.) Cass., nouvelle espèce pour le nord-est de la France PAX N.
Le solidage à feuilles de graminée, originaire d’Amérique du Nord, a été découvert par l’auteur en juin 2018, sur la commune de Rosières-aux-Salines, en Meurthe-et-Moselle, dans la…Coup d’œil sur la flore du vallon de la Lizerne (88) ANTOINE S. et VOIRIN M.
Cette courte note présente un site d’intérêt botanique dans le bassin de Bruyères, le vallon de la Lizerne, notamment avec la présence de prairies humides…Contribution à l’inventaire de la bryoflore du nord-est de la France BAILLY G., et. al.
Le nord-est de la France connaît une activité bryologique soutenue comme en témoigne les nombreux articles déjà parus dans les Nouvelles Archives de la Flore…Contribution à l’inventaire des trachéophytes du nord-est de la France AMBLARD P., et. al.
Cet article se propose de partager et diffuser les principales découvertes de trachéophytes de l’année dans le cadre d’un article collectif (s’agissant de la première…Le silène d’Italie, Silene italica (L.) Pers., une méridionale égarée dans le pays messin PAX N.
Le silène d’Italie est naturalisé en Moselle sur le Mont Saint-Quentin à l’ouest de Metz. Ses effectifs importants laissent à penser qu’elle existe ici depuis plusieurs décennies….Spergula echinosperma (Cělak) E.H.L. Krause, une (re)découverte pour l’est de la France PAX N.
Cet article relate les circonstances de la découverte de Spergula echinosperma, nouvelle espèce pour la Lorraine sur le site de l’étang de Réchicourt-le-Château en Moselle (Pays des…Vitis rupestris Scheele et ses principaux hybrides, contribution à leur caractérisation ANDRE G., ANDRE M. et LACOMBE T.
Après un rappel des différentes étapes de l’introduction en France, comme porte-greffe, de Vitis rupestris Scheele, nous décrivons ce taxon et, de manière…
Remarque : Articles téléchargeables en pdf : http://cbnfc-ori.org/cbnfc-ori/nouvelles-archives-de-la-flore-jurassienne-et-du-nord-est-de-la-france?title=&type=143
Auteur : Benoit BOCK
Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 89(1-2)
n°89(1-2) de 2020
éditée par
Société Linnéenne de Lyon
33 rue Bossuet
69006 LYON
Contact : societe.linneenne.biblio.lyon@orange.fr
Site : http://www.linneenne-lyon.org/SOMMAIRE :
Un article de botanique
CHRISTIANS Jean-François
Dryopteris tyrrhena Fraser-Jenk. & Reichst. (Dryopteridaceae) dans le département de l’Ardèche (France) : historique, inventaire et bilan des stations connue …… 5-26
Résumé. – Des recherches spécifiques ont conduit à l’observation de plusieurs localités nouvelles de Dryopteris tyrrhena en Ardèche. La découverte historique de cette fougère très rare en France, les observations contemporaines et le bilan des prospections sont présentés. Son écologie, ses effectifs et ses menaces sont ensuite détaillés. Enfin, l’observation d’un nouvel exemplaire de l’hybride Dryopteris ×lunensis est relatée.
Mots clés. – Dryopteris tyrrhena, Dryopteris ×cebennae, Dryopteris ×lunensis, Ardèche, herbiers, stations, conservation.
Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle et des Amis du Muséum d’Autun 214
n°214 de 2019
éditée par
la Société d’Histoire Naturelle et des Amis du Muséum d’Autun
15, rue Saint Antoine
71400 AUTUN
Contact : shna.autun@orange.fr
Site : http://www.shna-autun.netSOMMAIRE :
Pas de botanique à part une sortie dans le Morvan
47 – Groupements végétaux et phytogéographie de la Corrèze
Par Luc BRUNERYE, A4 couleur, 449 pages, 2020
Si la flore et les végétations du Limousin sont souvent qualifiées de pauvres et d’homogènes, y compris par d’illustres botanistes locaux comme le furent Édouard Lamy ou Charles Le Gendre, cela ne s’applique pas au département de la Corrèze, le plus hétérogène de l’ancienne région aujourd’hui intégrée à la Nouvelle-Aquitaine. Il faut bien avouer que, contrairement à la Haute-Vienne ou la Creuse, la Corrèze, avec son bassin sédimentaire de Brive-la-Gaillarde, dispose d’une grande variété de socles géologiques, générant une diversité de sols et de végétations. Le Causse corrézien, extension du Causse de Martel, avec ses calcaires durs, les grès du Trias au sud de l’agglomération de Brive, et les marnes qui s’intercalent depuis les buttes témoins d’Ayen et Saint-Robert jusqu’à Puy d’Arnac, vont ainsi fortement trancher avec le socle cristallin propre au Massif central que l’on retrouve dans la majeure partie du département. Si l’altitude maximale frôle mille mètres à Meymac, les végétations typiquement montagnardes ne sont représentées dans le département que de façon abyssale, à la faveur de certaines gorges (Chavanon, Dordogne). En dehors du Causse corrézien où l’influence méridionale se traduit bien dans la flore locale, les végétations de la Corrèze sont surtout soumises à l’influence atlantique, qui atteint les vastes alvéoles tourbeux du Plateau de Millevaches et y permet l’expression de remarquables gazons amphibies, bas-marais et tourbières acidiphiles atlantiques. Luc Brunerye, qui étudie la flore et les végétations de la Corrèze depuis plus d’un demi-siècle, en est aujourd’hui sans conteste l’un des meilleurs spécialistes, et le digne successeur d’Ernest Rupin, cet érudit pionnier de la botanique en Corrèze à la fin du xixe siècle. Surtout réputé pour sa monumentale contribution à la connaissance de la flore corrézienne, avec plus de quatre-vingt publications à son actif dans une pluralité de revues à caractère scientifique (Le Monde des Plantes, Journal de botanique de la Société botanique de France, Bulletin de la Société botanique du Centre-Ouest, etc.), Luc Brunerye est également l’auteur des premières véritables études des communautés végétales de ce département, alors même que la discipline phytosociologique n’était pas encore stabilisée, tant sur le plan analytique que synthétique. Ainsi, dès les années 1960, avec sa thèse de doctorat de la faculté de pharmacie de Paris, Luc Brunerye étudie les groupements végétaux des marais des Monédières et leur évolution (1962). Ce travail est très vite suivi d’une étude de la végétation des landes sèches des Monédières (1962), des groupements forestiers de la région de Treignac (1970), de la végétation messicole de la commune de Veix (1976), de la végétation des affleurements de serpentine (1980) puis de la végétation des coteaux hettangiens (1990). Il ne faut pas occulter non plus le minutieux travail d’exploration de la Corrèze qui doit à Luc Brunerye d’être le second auteur de Plantes et végétation en Limousin, atlas de la flore vasculaire (2001), l’un des premiers atlas floristiques régionaux en France. Cette conséquente accumulation de connaissances lui permet aujourd’hui de nous livrer une analyse complète de la phytogéographie de la Corrèze. Les végétations, coeur de l’ouvrage de Luc Brunerye, sont détaillées en vingt-deux grands types qui correspondent souvent au niveau de la classe phytosociologique. Déclinés ensuite de façon très fine en deux cent cinquante-six groupements végétaux, Luc Brunerye réussit la tâche ardue de rendre son propos accessible à la fois à des non-spécialistes (étudiants en biologie, curieux de nature) ainsi qu’aux professionnels de l’environnement, comme l’avait fait auparavant François Billy pour la Basse-Auvergne. Si Luc Brunerye prend soin, avec grande modestie, d’avertir le lecteur que son analyse des végétations ne suit pas la méthode phytosociologique sigmatiste, les passerelles sont évidentes, pour le phytosociologue aguerri, entre les groupements individualisés par l’auteur et les dénominations modernes des associations végétales. Ainsi, l’on reconnaîtra sous l’appellation « Coteaux à Staehelina dubia » le Staehelino dubiae–Teucrietum chamaedryos décrit par Jean-Marie Royer dans le proche Périgord, ou encore la « pelouse à Saxifraga granulata et Serapias lingua » qui n’est autre que l’Orchido morionis–Serapiadetum linguae décrit de l’Armagnac méridional par Bruno de Foucault. Certains y trouveront de véritables singularités, c’est-à-dire des combinaisons originales et répétitives d’espèces dans des conditions bien déterminées de leur biotope ; ce seront peut-être là de nouvelles associations végétales, qu’il conviendra de valider dans le respect du Code international de nomenclature phytosociologique. L’ouvrage de Luc Brunerye constitue également un état des lieux important de la flore, via un catalogue raisonné, et des groupements végétaux, qui composent les paysages corréziens. Il est aussi un repère pour les générations futures, dans le contexte actuel de réchauffement climatique, lequel va probablement impacter les vastes complexes tourbeux du Plateau de Millevaches riches en éléments sensibles boréaux, et d’anthropisation croissante des milieux naturels. Les exemples d’herborisations, savamment sélectionnés par l’auteur en fin d’ouvrage, sont une véritable invitation au voyage, à la découverte et à l’émerveillement, face aux richesses naturelles insoupçonnées de la Corrèze, premiers pas indispensables à leur préservation.
Limoges, le 10 février 2020
Mickaël MADY
Société botanique du Centre-Ouest et Groupe phytosociologique du Massif central de la Société française de phytosociologie
Munibe 67
n°67 de 2019
éditée par
Sociedad de Ciencias Aranzadi
Bibliotheca
Zorroagagaina 11
20014 DONOSTIA
ESPAGNE
Contact : liburutegia@aranzadi-zientziak.org
Site : http://www.aranzadi.eus/munibe?lang=esSOMMAIRE :
Concernant la botanique :
– ASIER JÁÑEZ, AGUSTÍ AGUT
– Nuevos datos sobre la flora amenazada de la Zona Especial de Conservación Río Zadorra / Zadorra Ibaia (Vitoria-Gasteiz).
– New data on threatened flora in the Special Area of Conservation River Zadorra / Zadorra Ibaia (Vitoria-Gasteiz).TEÓFILO MARTÍN-GIL, JAIME GILA-MARAZUELA
-Novedades para la orquidoflora de la provincia de Segovia.
– New data cocerning orchid flora in the province of Segovia.
Remarque : http://www.aranzadi.eus/2019-volumen-67