Flore et habitat de l’archipel Houat-Hoedic – 2025

Flore et habitat de l'archipel Houat-Hoedic - 2025

Par Edition Melvan avec la collaboration de la SBCO, 72 pages, 2025

Qui dit « patrimoine » dit « bien de valeur se transmettant par héritage ». C’est par la préservation des milieux naturels les plus fragiles — en particulier les dunes, les pelouses littorales et les zones humides — que nous devons transmettre aux générations futures.

Une première version de cette flore a été publiée en 2017, mais a été rapidement épuisée. Depuis cette première édition, de nombreuses découvertes ont été réalisées. La botanique est une science en constante évolution, le classement par famille et la nomenclature ont connu des changements dont nous avons tenu compte dans cette nouvelle édition.

Actualisée et enrichie, cette version s’adresse à tous : aux visiteurs curieux de découvrir les richesses naturelles de Houat et d’Hoedic, comme aux botanistes plus avertis qui y trouveront une liste détaillée des espèces recensées, classées selon leur famille.
L’archipel Houat-Hoedic présente des caractéristiques écologiques remarquables, liées à sa situation préservée à l’écart du continent. De ce contexte insulaire, résulte une richesse floristique exceptionnelle.

Il abrite une grande diversité de milieux : étangs d’eau douce à saumâtre (notamment à Hoedic), roselières, plages, dunes, cordons de galets, falaises, pelouses littorales, fourrés et quelques boisements. La dune fixée, dite aussi dune « grise » en raison de la teinte des bryophytes (mousses) et des lichens qui la colonisent, s’étend sur environ 135 hectares à l’échelle des deux îles. Elle constitue un habitat naturel d’intérêt communautaire au sens de la directive européenne Habitats-Faune-Flore (1992). Ce substrat dunaire, combiné à la position de l’archipel au large de la côte sud de Bretagne,
confère à sa flore un caractère méridional. Certaines communautés végétales, d’une grande originalité, s’y trouvent en limite d’aire de répartition.

Le littoral du Morbihan héberge une concentration notable d’espèces végétales rares ou en déclin, qualifiées d’« espèces à forte valeur patrimoniale ». Deux d’entre elles, la Gesse anguleuse (Lathyrus
angulatus) et l’Oseille tête-de-bœuf (Rumex bucephalophorus), ne se rencontrent qu’à Hoedic.
Compte tenu de l’exiguïté du territoire des deux communes et du grand nombre d’espèces recensées, la densité en plantes rares et menacées y atteint un niveau exceptionnel.

651 espèces, 51 à forte valeur patrimoniale, 215 illustrées de photographies prises sur les deux îles.

Share